Hybrides de BMW

La prochaine génération d’hybrides de BMW repose sur l’électrification modulaire La prochaine génération d’hybrides de BMW repose sur l’électrification modulaire La société n’est pasencore prête à passer aux systèmes entièrement électriques. Les intérêts de BMW enmatière de carburants alternatifs vont au-delà des véhiculeshybrides rechargeables. Bien sûr, la société a établi unécosystème alimenté par batterie, avec des voitures comme le coupésport i3 et i8 de style urbain et le Roadster servant de terraind’essai pour la technologie qui se répandra plus tard dans tout lereste de la gamme de modèles.

Mais la société concède égalementsa technologie d’électrification sous licence à la voiture de sportluxueuse EV, la Revero, récemment rééditée par Karma, en plus desbateaux de luxe de Torqeedo et des yachts de Hinckley. Elle empiète également sur le territoire de Tesla Power Wall, avec des batteries lithium-ionqui peuvent être prises directement d’un i3 et mises en service pouralimenter une maison. Ensuite, il y a le partenariat de BMW avecSolid Power, une installation implantée au Colorado qui fait desrecherches sur les batteries à semi-conducteurs, l’avenir del’architecture des batteries.

Pour Stefan Juraschek, responsable desgroupes motopropulseurs électriques de BMW, ce sont des étapesnécessaires au grand projet du fabricant automobile de mettre letout électrique. « Ce que nous faisons en ce moment, a-t-il dit lors d’une entrevue la semaine dernière auSalon international de l’auto de Detroit, c’est que nous sommes entrain de mettre sur pied une nouvelle génération. » Il décrit cette nouvelle génération comme un kit d’électrification modulaire que l’ensemblede la flotte BMW pourra utiliser, qu’il s’agisse d’une chaîne detraction entièrement électrique ou des hybrides qu’offre actuellement le fabricant automobile. Vous pouvez voir cette plateforme en action avec le Mini Countryman S E hybride qui a faitses débuts fin 2016.

Le modèle compact à traction intégrale faitusage de la configuration à double moteur de la i8, un moteur àessence fournissant de la puissance à l’une des roues, tandis qu’un moteur électrique entraîne l’autre. Il s’agit d’une solutionintelligente jusqu’à ce que la réalité rattrape la technologie des batteries et l’infrastructure de charge nécessaire pour passer àl’électricité. La capacité actuelle desbatteries lithium-ion augmente de 5 à 7 % par an. Il suffit deregarder la progression de l’i8 de 2017 à 2018 pour s’en convaincre,et Juraschek s’attend à ce que ces gains perdurent. D’ici 2025, ils pourraient doubler par rapport à la capacité de la batterie Li-ionde l’année dernière. Il prédit également que le lithium-ion sera la source d’énergie dominante pour au moins la prochaine décennie.

En 2025, Juraschek s’attend à ce que la recherche et le développement sur lesbatteries à semi-conducteurs aient évolué de telle sorte que lesalimentations de la prochaine génération puissent être intégréesdans les voitures de BMW. Cependant, il ne s’attend pas à une fortedemande au début, et il ne semble pas encore particulièrementconvaincu par l’alimentation électrique. « Nous supposons ounous attendons une augmentation d’énergie de 20 à 30 pour cent,mais en termes de puissance, nous ne sommes pas sûrs de pouvoiraugmenter les chiffres clés à un niveau plus élevé. » Il fait référence, selon les chiffres clés, à des choses comme lacapacité globale et la production.

Il y a aussi un problème avec la température de la batterie. Les batteries à l’état solide génèrent (et peuvent supporter) beaucoup de chaleur, mais BMW n’est pascertain de la façon dont cela affectera la performance ou le confort des passagers. Pour l’avenir de BMW, laplus grande variable est l’architecture des véhicules et le type devoitures que les gens voudront en 2022 et au-delà, quel que soit le groupe motopropulseur. « Il est très important que nous soyons en mesure d’avoir une architecture évolutive et modulable à cemoment-là », a-t-il dit. Le fabricant automobile a fait part deses plans délibérément accélérés en faveur d’une conduite autonome – ne vous attendez pas à voir une BMW de niveau 3 sur laroute avant 2021 – et il semble adopter une approche similaire, quoi que plus rapide, à l’égard des VE et des hybrides futuristes. Ce qui diffère ici, c’est que la société dispose de données sur les clients (ventes et autres) pour l’aider à se frayer un chemin vers l’électrification. »Nous attendons avec impatience de poursuivre le développementd’une large gamme de véhicules que nous proposons à tous nosclients, pour tous les groupes démographiques disponibles », adéclaré Juraschek. Il a ajouté que « chaque modèle » devéhicule électrifié se vend mieux que prévu. La tactique clé pourBMW, note-t-il, est d’offrir un choix de VE et d’hybrides auxclients. Qu’il s’agisse d’une voiture sportive comme la i8 ou dequelque chose de plus terre-à-terre comme le Mini Countryman, lefabricant automobile veut offrir une voiture qui n’est pas seulementverte, mais qui répond aussi aux normes de la marque.  » Le plus importantpour BMW, c’est qu’à la fin de la journée, nous bénéficions d’une solution très fiable « , a-t-il dit.